Oh oui, un jour, j’irai au Burning Man.
Pas cette année, non. Le festival vient de se terminer, et je n’ai pu que rêver devant les milliers de photos postées sur Instagram sous le hashtag #burningman2015.
Pas l’année prochaine, non. Probablement pas celle d’après non plus. Mais j’espère qu’un jour, ou plutôt une semaine, d’ici à ce que je sois trop décatie pour prendre l’avion et m’affaler dans le désert, j’irai assister à ce festival étonnant et fascinant qu’est le Burning Man.
Quoi qu’est-ce encore que cette lubie, vous allez me dire. Alors c’est pas une lubie, déjà. Et ensuite pour vous faire un peu ma wikipédiette, le festival Burning Man est un rassemblement artistique, une réunion de gens un peu voire totalement barrés, qui s’installent pour une semaine dans le désert de Black Rock au Nevada (autant dire au milieu d’un grand tas de poussière).
Une ville circulaire y pousse pour quelques jours, Black Rock City. Les Burners y montent leurs tentes, posent leurs caravanes… mais mettent aussi en place des installations artistiques fabuleuses, folles, monumentales. Des principes régissent la vie durant la semaine du festival : effort en commun, responsabilité civique, ne pas laisser de trace, autosuffisance radicale, inclusion radicale, entre autres.
La créativité sous de multiples formes est mise à l’honneur, on trouve aussi un temple dédié aux disparus, où chacun peut laisser un message au loved ones, puis qu’on brûle… de la même façon qu’on met le feu au Man.
Alors pourquoi ai-je tellement envie d’y aller ?
Pour toutes les raisons ci-dessus, déjà. Mais aussi parce que :
On peut y croiser des nanas habillées de plume. Et on peut s’habiller de plumes, du coup ! Ou en n’importe quoi d’autre, d’ailleurs…
Pour les Burners, pour la musique, pour le land art et le sable du désert…
Pour les véhicules mutants ou Art cars
Pour le Man
Pour toutes les oeuvres, pour la lumière du Nevada, et pour toutes les photos magnifiques que je pourrais faire là-bas…
Pour l’esprit « pas de spectateurs, que des participants »
Parce que comme dans Malcom, je veux que les Burners prennent ma famille et mon camping-car pour une oeuvre vivante
Parce que Antoine de Maximy, dans son doc « j’irai dormir chez l’homme qui brûle », a dit« À Black Rock City tout est possible. Je n’ai pas pu filmer tout ce que j’ai vu, et je n’ai pas pu montrer tout ce que j’ai filmé. Pour vraiment comprendre Burning Man, il faut y aller. »
Pour en savoir plus sur le Burning Man, ce sera ici, ici, ou dans le doc cité juste au-dessus !
Oue ça a l’air trop cool ! L’ambiance fait mad max à fond les ballons.
J'aimeJ'aime
la violence en moins (enfin j’espère !) D’ailleurs vous l’avez vu, le dernier Mad Max ? Je l’ai trouvé trop bien !!!
J'aimeJ'aime