3 ans.
3 ans depuis le dernier post.
3 ans dis donc !
Les abonnés, recevant le mail annonçant cet article, se demanderont probablement ce que c’est encore que ce spam. Puis ils réaliseront : « Oh peuchère » (oui, parfois j’imagine mes abonnés marseillais) « c’est le blog que je lisais autrefois« .
Alors oui, je resurgis d’autrefois, de naguerre, de dans l’temps, et je l’avoue en toute franchise : j’ai un peu procrastiné.
J’ai procrastiné à peu près quarante-deux mois, en fait. Et le pire c’est qu’après tout ce temps je resurgis d’un coup, paf, et ce n’est même pas pour partager une de mes expériences cheloues, ou une galère de maman, ou des petits bonheurs quotidiens, ni même les aventures de la Mini… mais parce que j’ai une annonce à faire.
Parce que voyez-vous, quarante-deux mois, un peu plus de trois ans, c’est aussi à peu près le temps qu’il m’a fallu pour faire naître un nouveau roman.
Il s’appelle Le bruit de l’eau sur les galets, il sortira le 3 mai aux Éditions Calmann-Levy.
J’ai ri et pleuré pour l’écrire, j’y ai mis beaucoup de moi, de nous, des femmes qui ont compté dans ma vie et de ma petite Poule Douce. Et je trouve sa couverture sublime :
Et puis, parce que les étoiles s’alignent parfois, je peux aussi annoncer la sortie au Livre de Poche de mon premier roman, C’est encore loin, le bonheur ? J’adore sa nouvelle couverture, si lumineuse :
Voilà mes annonces, mes grands bonheurs de ce printemps.
Et puis tant que je suis là, je vais vous dire que la Mini va bien. Elle pousse, à son rythme, avec son courage habituel et des sourires de plus en plus craquants. Ses frères la couvrent d’amour et de câlins, même le Grand qui est clairement entré dans cette fascinante période qu’est l’adolescence. Le Petit est toujours blond (jusqu’à quand ?), mon Chéri toujours aussi sage et patient. Nous avons adopté un chat, déménagé pas loin, accroché des tableaux et décoré des sapins. Il y a toujours des petits bonheurs, des kifs quotidiens, des gâteaux faits à quatre ou six mains, du grand air à Étretat et des étés sous les pins, de la musique, pas mal de rires, de la verdure, de la lecture.
En revanche, je dois vous l’annoncer : je ne suis pas devenue reine du hip hop. La pandémie a stoppé net mes velléités (et c’est vraiment dommage, on sentait tous que j’avais un potentiel dingue) MAIS je me suis mise à la poterie. Là aussi talent fulgurant : la dernière fois j’ai fait un bol presque rond.
Sur ce je vous embrasse. Je ne promets pas de revenir ici bientôt, mais vous pouvez venir me voir sur Instagram (où je procrastine nettement moins). Au pire on se revoit dans deux ou trois ans, pour un prochain roman ?
Les vies d'Amélie 